L’exposition annuelle de l’automobile ancienne ouvre ses portes ce mercredi 3 février Porte de Versailles à Paris. Une édition qui s’annonce toujours aussi grandiose, mais qui marque par un manque d’unité qui vient sans doute de la diversité des thèmes développés par chaque exposant.

Les constructeurs reprennent place dans le « 1 »

Les constructeurs sont toujours plus présents, et c’est bon pour la qualité des véhicules présentés et des stands, sans compter l’apport dont bénéficient les clubs. Mais les plus belles voitures sont apportées par les marchands. Les plus grands revendeurs réunissent chaque année une brochette de modèles d’exception et les offrent aux visiteurs le temps du salon, pour qu’elles retournent dans l’ombre des collections privées le reste du temps. C’est ainsi que l’on découvre des Alfa Romeo uniques, des modèles de course qui ont marqué es années 50 à 90, des Bentley, Ferrari, Lamborghini ou quelques superbes Delage ou Talbot. La Type E de Jaguar célébrant ses 55 ans, on en trouve un peu partout, qu’elles soient prêtes à reprendre la route ou en cours de restauration. Jaguar-Land Rover dispose ainsi d’un stand cette année, très beau et faisant la part intelligemment aux Land Rover aussi bien qu’aux pièces nécessaires à la restauration des anciennes Jaguar.

Pour toutes les bourses

Les moins riches et déjà propriétaires d’une ancienne de collection se dirigeront vers le fond du hall, où les clubs de marques (et de modèles) sont réunis pour accueillir leurs membres et les sympathisants. On notera cette année l’absence de BMW, qui pourtant fêtera cette année ses 100 ans. Mais les patrons allemands se réservent l’exclusivité de la célébration vers le mois de mars, nous a-t’on dit.

Le visiteur n’oubliera pas les pièces détachées, le village des artisans permettant de dénicher le boulon ou le joint qui manque, ainsi que les outils qui permettent de les monter. Vendredi en fin d’après-midi, l’attention sera tournée vers le hall 2, où la vente Artcurial dispersera une centaine de voitures pour des prix plus ou moins fous. Mon coup de cœur va à la très rare Bucciali, imposante comme une « Royale » et racée comme une Alfa des meilleures heures.

Jusqu’à dimanche soir

Rétromobile n’ouvre que peu de temps ; 5 jours dont 2 nocturnes jusqu’à 22 heures. Riche en couleurs et en exclamations, ce musée éphémère reconnu mondialement a le mérite de laisser la place aux exrt^mes, que l’on reconnaîtra dans cette photo où se font face l’omnibus à vapeur des frères Bollé et la toute dernière Bugatti dont le dernier exemplaire vient de sortir des ateliers de Molsheim.