C’est désormais la tradition du début d’année, le premier salon de l’automobile de collection est français, parisien même, et occupe maintenant 3 halls du parc des expositions de la Porte de Versailles.

Du 8 au 12 février, les halls 1, 2 et 3 accueillent donc la 42 ème édition de ce salon devenu majeur dans le monde des collectionneurs automobiles. Avec comme événement phare la vente aux enchères qui regroupe près de 100 voitures et qui déplace des centaines de millions d’euros, pas étonnant que pari les exposants on commence à trouver des sociétés habituées à d’autres podium. Ainsi Bosch, premier équipementier mondial, est présent avec sa filière « Bosch Classic » qui fournit des pièces et des services pour les voitures de plus de 30 ans (stand 1 D 001). On trouve de plus en plus de constructeurs, bien sur les habituels français Citroën (stand 1 F 062), Peugeot (stand 1 F 062) et Renault (stand 1 G 064) autour desquels s’articule le hall 1, comme au Mondial de l’Automobile, mais Honda (stand 1 M 016), Mercedes (stand 1 L 064), Porsche (stand 1 K 029) ou Jaguar Land Rover (stand 1 K 030) viennent valoriser leur image en mettant en avant leur patrimoine. Chez Honda, 2017 célèbre la NSX, dont la nouvelle génération (hybride) est lancée actuellement sur les routes européennes. Porsche a pris l’habitude d’accueillir ses clients autour de quelques modèles récemment restaurés dans ses structures spécialisées en France. Parmi les nouveaux, on trouve désormais Volvo dont le club est assisté par l’antenne française du constructeur.

Un salon ouvert aux professionnels

Les professionnels de la réparation et les mécanos amateurs passionnés apprécieront de trouver certains de leurs fournisseurs habituels : Motul avec ses gammes de lubrifiants (stand 1 F 030), mais aussi Soditen (Belgom, stand 1 F 024), mais aussi Sonic Equipments et ses belles servantes d’atelier (stand 1 C 018), Vallet Distribution (stand 1 B 095) qui propose toute une gamme d’outils malins.

Ferrari, star éternelle

La vedette 2017 est donnée à Ferrari. La marque fête cette année ses 70 ans, une bonne raison pour exposer sur un podium quelques un des joyaux de la marque, de compétition ou de série, ainsi la 250 LM, premier prototype à moteur central ou la 275 GTB, qui pris la suite de la 250 GTO en 1964, avec des visées beaucoup plus commerciales.

Pour un verni de culture

Glasurit, le fabricant de peintures haut de gamme de BASF Coating, poursuit de son coté son engagement dans le monde de l’automobile ancienne en étant présent sur 3 stands cette année, traditionnellement celui de la carrosserie Lecoq (1 K 021), celui de la fédération française des véhicules d’époque (FFVE) et le stand Rétro-passion (1 M 021). Sur ce dernier, sera exposée une Porsche 356 en cours de restauration, qui est annoncée très ludique …

Vente d’exception

La vente aux enchères Artcurial du vendredi soir s’annonce moins originale que d’autres années, avec quand même de très belles pièces, mais pour notre part, nous irons voir où part l’original prototype de la Dino 206P Spéciale réalisé par Pinin Farina qui est jusqu’à présent exposé au musée des 24 Heures du Mans.

Le salon sera ouvert du mercredi 8 février à 10 h jusqu’au dimanche 12 à 19 h. 2 nocturnes sont ouvertes les mercredi 8 et vendredi 10 jusqu’à 22 heures. Ces soirs là, de nombreux exposants reçoivent leurs clients (stands marchands) ou leurs adhérents (stands de clubs). Ce sont les moments les plus animés où l’on peut croiser des personnalités et voir la réunion de voitures mythiques et de leurs propriétaires ou pilotes de l’époque.