Réduction des émissions de CO2, de consommation, de tension d’hybridation, Delphi fait fonctionner tous ses secteurs d’activité pour améliorer le fonctionnement des moteurs.

Les 28 et 29 avril derniers, un symposium a réuni à Vienne (Autriche), les ingénieurs motoristes du Monde pour débattre des derniers projets nés pour améliorer le fonctionnement des véhicules. La délégation de l’équipementier Delphi y a présenté 3 technologies apportant chacune une solution et un gain minimum de 10% sur les émissions de CO2.

Une injection d’essence en auto-inflammation

Les injections directe d’essence permettent de gérer une auto-inflammation à l’identique du cycle diesel. Bien que cette technique encore au stade de la recherche soit prometteuse, elle nécessite toujours la présence d’une bougie pour des phases de fonctionnement où l’allumage par compression n’est pas fonctionnel. A l’occasion du Symposium de Vienne, Delphi a dévoilé un moteur dont la combustion par auto-allumage est assurée sur la totalité du spectre de fonctionnement. Le GDCI s’adapte à des moteurs sans modifications complexes. L’adaptation de certains composants est nécessaire mais les bases sont similaires. Delphi annonce avec cette technologie une réduction des émissions de CO2 de 13 à 18%, ainsi qu’une limitation des particules et des NOx.

Un hybride diesel sous 48V

Autre axe de recherche de Delphi, l’hybridation pourrait évoluer, avec l’adoption de systèmes sous une tension moindre que celles utilisées jusqu’à maintenant. Sous 48 V, la motorisation électrique de Delphi dispose d’une puissance bien moindre que celles qui sont habituellement proposées sous 300 à 400 V, mais selon l’équipementier, les performances sont néanmoins à 70% équivalentes à celles des hybrides traditionnels pour un coût ne dépassant pas 30%. Sous la qualification de seconde génération, l’hybridation 48 V de Delphi bénéficie de l’intégration de la motorisation, des avancées dans la conception des moteurs et dans son contrôle, améliore considérablement le rendement. Delphi met également en avant la capacité de récupération d’énergie au freinage de 85%, sans perte d’agrément de conduite, ainsi qu’un stop et start "homogène" qui assure un démarrage parfait et une conduite plus agréable pour diminuer les émissions de CO2, mais surtout pour améliorer la satisfaction client.

Une désactivation dynamique améliorée

Pour encore améliorer le rendement du moteur en conditions de fonctionnement réelles, Delphi propose la désactivation des cylindres. Si celle-ci est déjà utilisée en série, le problème de création de vibrations inappropriées est du à l’acyclisme que la coupure d’un ou plusieurs cylindres peut créer. Avec la désactivation dynamique (Dynamic Skip Fire – DSF) conçu en partenariat avec Tula Technology, le dispositif décide quel cylindre est le mieux à même d’apporter une économie de fonctionnement, sans modifier l’agrément de conduite, le conducteur ne s’en rendant pas compte, en générant le moins, voire aucune vibration. Sur un V8, le gain de consommation peut atteindre 20%, et 10% sur un 4 cylindres.

Au travers de ces exposés, Delphi, tout comme les autres intervenants du symposium, affirment chaque année depuis 37 ans, les perspectives d’évolution des moteurs traditionnels et de l’utilisation des carburants carbonés. Si l’avenir de l’automobiliste se négocie autour de la voiture connectée et de l’automatisation de la conduite, ce qui la rendra tpujpurs attirante sera son économie d’utilisation, et les perspectives d’indépendance de ses utilisateurs.