La charge d’une batterie n’est pas anodine. Ill ne suffit pas d’avoir un appareil qui fournit un courant de 14 Volts et de surveiller le "bouillonnement de l’électrolyte".
Cette méthode résultait d’appareils de charge qui ne pouvaient pas être régulés. Le contrôle de bouillonnement permettait de noter le point de charge maximum des éléments et il fallait pour cela avoir un accès visuel à l’intérieur des éléments. Les batteries actuelles sont fermées et de plus en plus étanches. Les gaz qui peuvent être dégagés par une sur-charge sont prévus pour être recombinés en eau et ré-introduits dans l’électrolyte. Une accumulation de gaz d’électrolyse peut être dangereuse et devenir explosive.
La recharge d’une batterie moderne peut être découpée en plusieurs phases, qui sont analysées par les chargeurs modernes. Selon le type de batterie, il faut utiliser une méthode spécifique.
Après une phase d’analyse, pendant laquelle la présence de sulfate sur les plaques est recherchée, puis la détection de la « rechargeabilité » de la batterie, une tension de charge est appliquée (de 12,6 V jusqu’à 14,4 à 14,7 V) avec une intensité de 10% de la capacité de la batterie. Sous la tension optimum, l’intensité est abaissée pour rechercher la tenue de la charge. Si cette analyse est bonne, la batterie est déclarée chargée.
Si la batterie est sulfatée, il est possible d’appliquer un « traitement » électrique pour retirer ces particules qui empêchent les échanges électriques entre plaque positives et négatives.
Pour les batteries chargées, des véhicules qui restent stationnés sur de longues périodes, les chargeurs intelligents peuvent opérer une charge de maintenance. Une tension moyenne sous une intensité faible (2 Ampères) permet de garder une batterie au mieux de ses possibilités.